Père Michel Evdokimov est l’auteur et traducteur de nombreux livres sur la théologie et la spiritualité orthodoxes, et sur la littérature et la culture russes.
Une voix chez les orthodoxes

Au carrefour de l’Orient et de l’Occident, un prêtre orthodoxe d’origine russe, marié, se penche sur sa vocation. Il évoque ici quelques aspects de son ministère pastoral confronté à la modernité, à l’œcuménisme, au dialogue interreligieux. Ainsi, à propos de l’intolérance, il reste persuadé que c’est le rappel des racines spirituelles communes qui permettra une réelle compréhension entre les peuples européens.
L’Orthodoxie

Dans le concert du témoignage chrétien, l’orthodoxie apporte sa note propre : « le don de percevoir la beauté du monde spirituel » (Serge Boulgakov). Ce livre retrace l’histoire des Églises orthodoxes, qui se situent dans la continuité du message annoncé par les apôtres. Il examine les causes et les conséquences de la grande séparation entre chrétiens d’Orient et d’Occident. Il aborde enfin le domaine de la liturgie, ce lieu où bat le cœur du monde, où les hommes puvent réappendre à s’aimer parce qu’ils auront été saisis par l’immense élan d’amour de ce Dieu mort en croix pour sauver sa créature et l’entraîner dans sa réssurection.
Les chrétiens orthodoxes

Qui sont donc les chrétiens orthodoxes ? Quelle est leur originalité au regard des autres grandes familles du christianisme, catholique et protestante en particulier ? D’après l’étymologie, le mot » orthodoxie » signifie » ce qui est conforme à la vérité, qui suit une voie droite » ; mais aussi, » ce qui relève de la juste louange, de la célébration de la vérité « .
Pour la première fois depuis la chute de Byzance en 1453, les Églises orthodoxes ont recouvré leur liberté à l’échelle planétaire. Cette liberté impose à celles qui ont souvent vécu en milieu fermé d’affirmer leur présence. Quelques-unes ont traversé, dans les pays totalitaires de l’Est, l’épreuve de la persécution. D’autres sont présentes aussi à l’Ouest. Michel Evdokimov fait ainsi mieux connaître cette Église, qui remonte aux premiers temps apostoliques, et la richesse de sa tradition.
Lumières d’Orient

Qui n’a pas ressenti l’appel de l’Église d’Orient : ses Icônes, ses chants, la splendeur des ses célébrations ? Qui n’a pas eu soif de mieux connaître sa prière, le cheminement de sa méditation « mioir où se reflète la beauté et la sagesse de Dieux »? Ce livre sera cette source vive où chacun pourra nourrir sa prière et sa foi au contact des maîtres spirituels orientaux, qu’ils soinet théologiens, poètes où peintres.
Pélerins russes et vagabonds mystiques

Sur l’immensité de la terre russe, le vagabond mystique, le pèlerin russe, part en quête de l’absolu dont son âme a soif. Ce vagabondage inhérent à la condition existentielle de l’homme est aussi le symbole, dans la liturgie, de l’âme émigrant hors du présent vers l’avenir. C’est à tracer le portrait de ce personnage, traditionnel et fascinant, à le suivre dans ses errances pleines d’imprévus que s’est attaché Michel Evdokimov, des récits bibliques jusque dans les grandes œuvres de la littérature russe, notamment les » Récits d’un pèlerin russe « .
La révolution de 1917, tout en mettant un frein à cette déambulation permanente des conteurs, pèlerins-mendiants, moines, fols-enChrist, aristocrates ou paysans, qui se côtoient au long des routes, n’a jamais pu l’arrêter définitivement comme le montrent des témoignages poignants. Le paradoxe de la condition itinérante, qu’elle se déroule dans la chambre ou, à l’exemple du pèlerin mystique, sur les chemins aux grands souffles de ce monde, renvoie toujours à cette exigence fondamentale : la quête du Royaume. En cette période postsoviétique, l’appel du grand large fait toujours vibrer les cœurs et pousse sur les routes des hommes et des femmes avides de mouvement, de paysages nouveaux, où ils perçoivent un reflet de leur paysage intérieur.
Le Christ dans la tradition et la littérature russes

Il-y-a-t-il un Christ russe ? A priori il n’y a pas davantage un Christ propre à la Russie qu’il n’y a de Christ rhénan ou catalan, romain ou byzantin. Et pourtant, il n’est pas douteux qu’il existe une approche propre à la mentalité, aux traditions, à la culture d’un peuple dont Dostoïevski a écrit qu’il ne peut l’imaginer « séparé du Christ ». Michel Evdokimov nous présente ici le Christ dans la littérature russe du Xe au XIXe siècle, c’est à-dire de l’époque fondatrice du baptême du peuple russe, en 989, au siècle qui vit un tel épanouissement de la littérature et de la philosophie qu’on a pu parler, à son sujet, d’un siècle d’or.à travers des textes qui, dans leur grande majorité, n’ont jamais été traduits en français, l’auteur laisse parler les martyrs, les spirituels affamés du Dieu vivant et de sa parole, les moines, les poètes et les thaumaturges de l’immense littérature russe. Il évoque aussi le père Alexandre Men, figure lumineuse de la foi russe au XXe siècle. Tous ont écrit le visage, le destin et le mystère du Christ de Dieu, agneau immaculé et glorieux. Au Christ, nous disent-ils, tout homme peut confier sa douleur et adresser sa demande de pardon. Et de Lui, il peut recevoir une parole vivante dans son lourd silence, et l’exaucement de son brûlant désir. Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.
La prière des chrétiens de Russie

Depuis des siècles, le christianisme russe développe un visage original de la foi, comme l’illustre l’art de l’icône. Toute une tradition de prière s’est ainsi cristallisée dans la Russie orthodoxe, tant dans sa dimension liturgique, c’est-à-dire communautaire et ecclésiale, que dans l’inspiration personnelle la plus intime des croyants russes de notre temps. Michel Evdokimov a puisé dans ce patrimoine prestigieux pour faire connaître davantage cette tradition de méditation. La première partie de l’ouvrage propose des textes d’offices liturgiques, tournés vers la louange et l’intercession, autour de saints populaires en Russie tel Séraphin de Sarov. Vient ensuite en seconde partie un large choix de prières personnelles issues de grands spirituels plus contemporains, à l’instar du starets Silouane ou du Père Jean de Cronstadt, jusqu’au père Alexandre Men…
Huit saints pour notre temps

A qui en douterait, les figures de sainteté continuent toujours de nous parler. Michel Evdokimov a plongé dans la grande tradition chrétienne pour dégager huit d’entre elles. Dans cette galerie de portraits, chacun peut retrouver une figure connue ou découvrir un visage nouveau. Et d’une manière originale, sans les opposer, se mêlent le christianisme oriental et celui d’Occident : ce sont Thérèse de Lisieux, Silouane de l’Athos, le curé d’Ars, Jean de Cronstadt, François d’Assise, Mère Marie Sbokov, Édith Stein et Séraphin de Sarov… Par-delà le temps, les expériences de sainteté semblent se répondre les unes les autres, s’enrichir de différences, toutes animées d’un souffle commun, celui de l’Esprit.
C’est un beau parcours dans l’histoire d’une spiritualité vivante que propose ici Michel Evdokimov.
Petite vie du père Men, un prêtre pour notre temps

Avec le père Alexandre Men (1935-1990), prêtre assassiné alors que le système communiste s’effondre, c’est une très belle figure de l’orthodoxie russe qu’évoque ici Michel Evdokimov. Elevé durant la guerre, marqué par la période stalinienne, il fait son séminaire à Moscou et rejoint par la suite différentes paroisses autour de la capitale, notamment à Alabino et à la paroisse de la Sainte-Rencontre à Novaïa Dérévnia. Mais très vite, sa personnalité et son rayonnement le mettent en butte aux autorités, notamment policières, qui ne cessent de le harceler, de le questionner ou de le soumettre à des perquisitions. Sans être un provocateur, le père Men incarne la résistance spirituelle au communisme en favorisant la prière, la liturgie, la vie sacramentelle et l’attention aux personnes. Mais homme d’une grande culture, il n’est jamais intransigeant ni partisan d’une orthodoxie nationaliste : pour lui au contraire, la Vérité et l’Absolu sont comparables à une montagne que les différentes traditions religieuses ont à gravir par des faces différentes, pour se retrouver ensemble un jour au sommet…
Deux martyrs dans un monde sans Dieu. Doetrich Bonhoeffer et Alexandre Men

Les deux grands témoins du Christ évoqués ici sont morts en martyrs, victimes de la violence de ces monstres froids que sont les États totalitaires.
Dietrich Bonhoeffer, pasteur luthérien, périt dans un camp de concentration nazi en 1945 ; Alexandre Men, prêtre orthodoxe russe, est abattu d’un coup de hache un dimanche matin de 1990 en se rendant à son église.
Ils furent la proie de ces pouvoirs iniques qui, au XXe siècle, ont jeté des lueurs sinistres sur les hommes «assis dans les ténèbres et l’ombre de la mort» (Le 1, 75).
Les épreuves n’ont pas fait défaut à ces deux hommes pétris d’une foi indéfectible. Ils viennent au monde dans ce qu’ils appellent des temps «anciens» car ils sentent naître un monde «nouveau» en gestation.
Devant la situation de l’Église actuelle, certains s’effarouchent : que va devenir la foi dans l’évolution des esprits et des conditions de la vie ? Elle sera toujours là, mais vécue différemment. La diminution du nombre de croyants, la perte de crédit de l’idée chrétienne au XXe siècle n’inspirent ni crainte ni découragement à nos deux témoins. Leur regard, chargé d’espérance, se porte sur un avenir encore inconnu mais indissolublement uni à un Créateur bon et bienveillant.
Prier 15 jours avec Alexandre Men

Alexandre Men est né en 1935 à Moscou, de père juif et de mère convertie au christianisme dans l’Eglise orthodoxe. Il étudie la biologie puis est ordonné prêtre. II devient rapidement un point de référence pour l’intelligentsia moscovite comme pour le peuple des paroisses. Solidement ancré dans l’Eglise orthodoxe, il est très ouvert à l’oecuménisme et au dialogue interreligieux. Il a écrit et publié clandestinement, avant l’écroulement du bloc soviétique, de nombreux ouvrages qui sont une véritable catéchèse pour un monde déchristianisé.
Suspect aux yeux du KGB et des antisémites, il a été tué à coups de hache par des inconnus le 9 septembre 1990. Comme le dit Michel Evdokimov dans l’introduction de son livre, « il est de la trempe d’un saint François d’Assise ou d’un saint Séraphim de Sarov qui, malgré les suspicions et les quolibets dont ils furent l’objet, n’ont jamais désespéré de l’amour de l’Eglise hors de laquelle ils ne pouvaient pas vivre. II avait un don exceptionnel de prédicateur. Pour lui, le prêtre n’est pas celui qui se contente de célébrer enfermé dans le sanctuaire comme c’était le cas à l’époque où il était interdit de catéchiser, mais aussi celui qui va au-devant de son prochain, l’exhorte, le console dans ses afflictions, se réjouit de ses joies, lui transmet la parole de salut du Dieu vivant « .
Prier 15 jours avec Seraphim de Sarov

Mort en 1833, saint Séraphim de Sarov est particulièrement vénéré en Russie et bien connu en Occident. « Ma joie ! Le Christ est ressuscité ! » lançait-il à tout visiteur. Parole de foi résurrectionnelle qui fut à l’origine d’un grand réveil spirituel. Témoin de la souffrance des hommes venant en foule quêter des paroles de consolation et de conversion, il leur parlait de la paix intérieure, capable de changer la face d’un monde tourmenté.
L’âpre combat mené par lui dans la forêt où les ours sauvages s’humanisent, s’apparente au combat du chrétien dans les villes parfois peuplées, elles aussi, de « bêtes sauvages ». « Quel est le but de la vie chrétienne ? » lui demandait-on. « C’est très simple : acquiers les dons de l’Esprit. » Et en disant ces mots, le visage du saint s’éclairait d’une lumière surnaturelle, préludant à la transfiguration du monde à venir.
Prier 15 jours avec Antoine Bloom

Le métropolite Antoine de Souroge (1914-2003, de son nom civil, Bloom) s’est taillé en Occident une ferme réputation de grand témoin de l’Esprit, dans toute la deuxième moitié du XXe siècle. À la tête du diocèse de l’Église orthodoxe russe en Grande-Bretagne, il s’est dépensé sans compter pour témoigner de la Bonne Nouvelle, pour enseigner les beautés de la vie en Dieu, pour affermir dans la foi et amener au Christ des foules entières. Par ses interventions à la télévision, à la radio, dans les chaires des lieux de culte les plus divers, sans parler des foules à Hyde Park et même des dockers du port de Londres, il a fini par devenir une «star» des décennies d’après-guerre. Il a le don de s’adresser à l’homme d’aujourd’hui en un langage clair, compréhensible, et toujours d’une grande profondeur. L’année 2013 marquera les 10 ans de sa mort et l’année 2014 le premier centenaire de sa naissance.
Ouvrir son cœur, chemin de spiritualité

Il y a plusieurs manières d’ouvrir son coeur. Le coeur est ouvert pour qui est amoureux. Le coeur est blessé pour qui est douloureux… Il recèle des abîmes vertigineux, en ouvrant sur les profondeurs du moi. Il est le lieu de la personne dans ses composantes affectives, physiques, morales. Mais au-delà de toutes ces dimensions, le coeur est aussi l’espace de la rencontre spirituelle avec Dieu.
Partant du message biblique, du témoignage des mystiques ou des écrits de Pascal, Michel Evdokimov propose une première initiation à cette spiritualité du coeur née dans la tradition du christianisme oriental, et largement popularisée aujourd’hui dans les communautés ou les groupes de prière. Si Dieu invite l’homme à ouvrir son coeur, il vient aussi guérir ceux qui ont le coeur brisé, blessé par la difficulté de vivre ou la traversée du mal.
Jean de Cronstadt : La joie au cœur
Textes choisis et présentés par Michel Evdokimov

Comme c’est bigarre ! note Jean de Cronstadt, que moi, un chrétien, un homme céleste, je sois en peine de tout ce qui est terrestre et me préoccupe si peu des choses du ciel ! Je suis transféré avec le Christ dans les deux, et cependant je m’attache de tout mon coeur à la terre ; apparemment, je n’ai aucun désir d’être au ciel et préférerais rester sur la terre, même si les choses de la terre, malgré leur charme, me fatiguent et me tourmentent.» Le présent ouvrage a été conçu par le P. Evdokimov pour faciliter l’accès à la spiritualité de ce grand saint méconnu en Occident. Après un portrait de ce «saint pour aujourd’hui», il présente les sept thèmes majeurs de sa pensée, chacun précédé d’une courte introduction : «L Église est le ciel sur la terre» ; «S’asseoir à la table de l’Amour de Dieu pour les hommes» ; «Prier, c’est avoir le coeur tout près de Dieu» ; «Vous dire^ : Notre Père !» ; «Prier pour le salut du monde» ; «Le prêtre porteur de l’amour de Dieu parmi les hommes» ; «Être uni à Dieu, c’est mon bonheur».
Prêtre de la paroisse de Châtenay-Malabry, Michel Evdokimov souligne l’importance de la prière pour Jean de Cronstadt : «De saint Jean émane une chaleur communicative, une puissance de guérison, un esprit de prière qui constamment s’interroge pour ne jamais perdre de vue la hauteur où Dieu l’appelle. Il voyait dans la perte de la foi au XIX’ siècle une conséquence de la perte de l’esprit de prière. Son journal spirituel apparaît comme un vibrant plaidoyer pour réveiller, réchauffer, revivifier cet esprit de prière qui met l’homme tout près du coeur de Dieu, comme du coeur des autres.»
Russie éternelle

En quelque 140 photos, Russie éternelle nous emmène à la rencontre du peuple russe, dans toute sa diversité : des indomptables babouchkas sur qui repose le salut du foyer aux enfants au sourire rêveur, des fiers Cosaques aux prêtres rassemblant les foules. Une myriade de peuples, sur fond de steppes, de lacs gelés, de monastères aux coupoles dorées ou colorées.
C’est aussi à une découverte de la littérature et de la spiritualité russes que nous sommes conviés. Au fil des photos, les citations de grands auteurs ponctuent les images : ils se nomment Saint Séraphin de Sarov, Pouchkine, Tolstoï ou Dostoïevski.
Michel Evdokimov a coordonné la préparation des textes et a contribué à ce livre.
Fr Alexander Men: Martyr of Atheism

Father Alexander Men (1935-1990), a priest assassinated after the fall of communism, is a highly regarded figure in Russian Orthodoxy. He was brought up during the War and marked by the Stalinist era. Following the completion of his theological studies in Moscow, he was appointed to various parishes around the capital, in particular Alabino and Novaia Derevnia. But his personality and influence soon brought him into conflict with the authorities and he was persistently hounded by the police and subjected to interrogations and searches of his home. Father Men was not an agitator but the embodiment of an ideal of spiritual resistance to communism effected through prayer, the liturgical and sacramental life, and the valuing of the human person.
Itinéraires vers Dieu

Ce livre, intitulé « Itinéraires vers Dieu », donne la parole à vingt-deux écrivains de religion juive, chrétienne ou musulmane. Chacun d’eux dévoile son cheminement spirituel. Avec pudeur et franchise. Avec crainte et émerveillement. Les approches de Dieu sont diverses : tel lecteur se sentira en consonance avec celui qui vit une foi difficile, tel autre avec celui qui exulte dans l’action de grâces.
Dieu rejoint l’homme où il est. Et la foi est vivante, traversée d’hésitation, conquise sur le doute, marchant dans la nuit ou baignée de soleil. Merveilleux pressentiment, source d’espérance : Dieu chemine avec nouns!
René Berthier
Préceptes de vie issue de la sagesse russe

Amour divin, amour humain ; conscience et connaissance ; prière, salut… Les préceptes réunis dans cet ouvrage constituent l’héritage spirituel de dix siècles de sagesse. En dépit des aléas de l’Histoire, la Russie a conservé son âme intacte. Mêlant le sacré et le profane, maîtres-mots religieux et citations littéraires, réflexions philosophiques et proverbes, ce recueil explore la pensée et la tradition russe, entre Orient et Occident.